Un excellent moyen de rester en bonne santé grâce au jeûne réside dans l’autophagie. L’autophagie est souvent désignée comme un processus d’autodestruction ou de recyclage cellulaire.
Nous ne sommes pas les seuls à pouvoir pratiquer l’autophagie, en effet, les champignons, les plantes et les animaux le font également.
La découverte du mécanisme de l’autophagie est récente. En 1963, le Belge Christian de Duve ( Prix Nobel de physiologie en 1974) décrit un mécanisme de dégradation des protéines à l’intérieur des cellules et lui donne le nom d’autophagie.
En 1988, le Japonais Yoshinori Ohsumi est le premier à observer au microscope, dans des cellules de levures privées de nutriments, des vésicules impliquées dans l’autophagie. En 2016, il reçoit le prix Nobel de médecine pour avoir décrit ce mécanisme.
Un taux élevé de glucose, d’insuline et de protéines peut empêcher l’autophagie. A l’inverse, le jeûne l’active.
La rapidité avec laquelle votre corps déclenche l’autophagie dépend ainsi de votre préparation en amont du jeûne.
Si vous cherchez à bénéficier au maximum de votre jeûne, il est préférable de bien préparer votre descente alimentaire en amont.